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Dying Light: Platinum Edition (Switch)

Un portage efficace malgré des sacrifices qui sauteront aux yeux.

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La Switch a certes beaucoup de retard sur ses concurrentes en ce qui concerne sa puissance pure. Mais cela ne l'empêche pas de compter parmi son catalogue d'excellents portages, comme Doom Eternal ou Skyrim qui sont, à ce stade, de véritables miracles. Les versions basées sur le Cloud deviennent quant à elle de plus en plus communes, le dernier étant sur la console de Nintendo Dying Light et son édition Platinum. Cette version améliorée du jeu de 2015 inclut tout les DLC et quelques fonctionnalités exclusives à la console comme le motion control ou l'exploitation de l'écran tactile.

Dying Light étant sorti il y a 6 ans, nous ne nous concentrerons pas tant sur le gameplay qui tient encore la route aujourd'hui. Les combats au corps-à-corps sont également toujours aussi intenses. Le parkour à la première personne reste excellent et addictif lorsque vous devez vous échapper d'une situation.

Graphiquement, Harran est très soignée. En revanche, les ombres et textures ont été un peu rabaissées, mais les détails se sont perdus, en particulier lorsque l'on essaye de voir au loin. Des objets apparaissent soudainement et les textures se chargent au dernier moment. Cela ne ruine certes pas l'expérience, mais le sens de l'échelle et le monde incroyablement détaillé de l'original se sont perdues.

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Le taux de rafraichissement d'image de Dying Light sur Switch vise les 30 images par secondes mais n'est pas verrouillé, contrairement aux versions PS4 et Xbox One. En rencontrant des très gros morts-vivants, il est arrivé plus d'une fois que le framerate chute, pas suffisamment pour compromettre la partie, mais tout de même assez pour le remarquer. Point positif cependant : la performance est constante en mode portable comme sur le dock.

Si cette version Switch a du faire quelques sacrifices, elle apporte aussi son petit lot de nouveauté. Notamment le motion control qui est possible en mêlée ou bien à distance, ajoutant une réelle immersion. L'écran tactile est aussi mis à contribution en mode portable. Les Joy-Con vibrent pour renforcer un peu plus l'immersion, en particulier lorsque vous écrasez la tête d'un zombie...

Dying Light

La Switch a également l'avantage de contenir deux Joy-Con, idéales pour le multijoueur local. En revanche, sa version en ligne ne propose aucun système de chat vocal : un inconvénient mortel lorsqu'il faut indiquer à des inconnus ou se rendre !

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45€* est probablement un peu élevé pour un titre vieux de sept ans sur une console moins puissante, mais le contenu additionnel le justifie. La Platinum Edition inclut les quatre gros DLC et 17 packs de skins. Bon d'accord, la plupart d'entre vous ont sûrement levé les yeux au ciel en lisant skins, mais ils sont plutôt amusants et la plupart comptent aussi des plans d'armes et de bugles. C'est toujours drôle d'affronter des morts-vivants en viking, en cow-boy ou encore en gangster des années 1920'.

Mais les skins ne sont évidemment pas l'attraction principale. Techland a fait un excellent travail depuis le lancement de son jeu. La plus récente extension, Hellraid, est vraiment au niveau. Dans ce DLC, vous repoussez des vagues de zombies médiévaux dans un château avec de la magie, des épées, des haches et des marteaux. The Following est également très bon ajoutant une campagne et une carte.

Pour conclure, Dying Light: Platinum Edition est un portage solide sur Nintendo Switch, et ce malgré les sacrifices évident qu'il a fallut faire. Rien n'enlèvera cependant le plaisir de jouer à un tel jeu en mode portable et avoir à disposition tous les DLC réunis. Le jeu et son gameplay restent les mêmes, tout en étant étonnamment au goût du jour sept ans plus tard.

Dying LightDying Light
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*Le jeu n'est pour le moment disponible qu'en version physique pour des raisons légales.

07 Gamereactor France
7 / 10
+
Le jeu et tous ses DLC, un gameplay solide encore aujourd'hui, Dying Light où que vous soyez...
-
Logiquement pas la version la plus jolie du jeu, les chutes de FPS, l'absence de chat pour le multi...
overall score
La moyenne de Gamereactor. Quelle note lui attribueriez vous? La moyenne est établie à partir des notes accordées par les différentes rédactions européennes de Gamereactor

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