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Shiness: The Lightning Kingdom

Shiness: The Lightning Kingdom

Un petit pas dans une aventure incroyable...

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Toutes les aventures commencent par des prémisses cruciales. Dans le cas de Shiness: The Lightning Kingdom, c'est un avion qui s'écrase en terre inconnue. Le jeu remplit toutes les conditions que vous pouvez attendre d'un jeu d'aventure digne de ce nom : un monde mystérieux et magique, des personnages héroïques, des forces obscures à combattre (le sinistre Dark Shi), des créateurs altruistes et d'autres foncièrement mauvaises. Et pourtant, malgré un début prometteur, le jeu échoue sur plusieurs points essentiels.

Le premier de ces points étant la qualité du doublage. Lorsque l'on arrive à la fin de la séquence d'introduction et qu'on prend le contrôle du personnage, la première action que l'on veut effectuer et d'aller dans les paramètres pour pouvoir changer la langue des dialogues... Fort heureusement, la plupart des conversations sont seulement écrites, et ce sont uniquement les séquences les plus importantes qui sont doublées.

Dans la plus pure tradition des jeux d'aventures, les différentes régions qui composent ce monde se distinguent par thèmes. Tandis que la première de celles-ci est verte et luxuriante, vous traverserez rapidement des caves sombres, des forêts fantaisistes violettes, des châteaux grisonnants. Une variété de couleurs et d'environnements qui permet de garder une sensation de nouveauté tout le long de notre avancée. L'un des atouts de cet open-world est la manière de progresser qui nous est proposée. Au lieu de simplement avancer dans vos péripéties, vous devez également effectuer des retours en arrières pour explorer de nouvelles zones précédemment inaccessibles dans un style Metroidvanien. Les retours sont encouragés par l'obtention de nouvelles capacités de déplacements. Il s'avère donc impératif de faire un marquage mental à chaque porte verrouillée ou zone inaccessible.

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Chaque personnage dont vous aurez le contrôle dispose de ses propres capacités. Chado peut par exemple porter une pierre sur son dos pour la lancer, Poky peut saisir des éléments comme le vent, l'eau et le feu, et les transformer en différents cristaux. Quant à Kayenne, elle peut déplacer des objets par la pensée. Ces capacités ne sont pas utilisables en combat, elles ne servent qu'à résoudre des énigmes et des puzzles. Ces exercices se révéleront simples et faciles au début, mais les choses se corseront par la suite (et deviendront par la même plus intéressante), lorsque vous devrez faire appel à différentes capacités simultanément.

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Hélas, Shiness oublie l'une des règles les plus importantes des énigmes dans le jeu vidéo : vous devez d'abord présenter les mécanismes aux joueurs avant de lui demander de les utiliser. Il y a un puzzle obligatoire dans les sept premières heures du titre qui semble supposer que les mécanismes de sa conception sont acquis. Ce qui n'est pas le cas vous l'aurez compris. La solution est, sur le papier, relativement simple, mais puisque le joueur n'a pas eu la chance d'être mis au courant des interactions possibles, cela peut paraître désagréable, voire pénible. Ajoutez à cela des éléments de jeu de plateforme déjà techniquement obsolètes à l'ère PlayStation 2, et vous obtenez des puzzles plus que frustrants...

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Le système de combat, quant à lui, améliore grandement l'expérience. Les affrontements sont toujours en un contre un, et ce peu importe le nombre d'ennemis que vous combattez. Si vous rencontrez un groupe de trois ennemis, vous choisirez un combattant et l'adversaire en fera de même. Vous l'affronterez ensuite jusqu'à ce que l'une des deux équipes soit à court de membres. C'est une idée intéressante, et qui offre un système vraiment bien équilibré.

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Même si il peut s'avérer très, voire trop, simpliste au début, il ne faudra pas attendre longtemps pour le voir s'étoffer avec la possibilité de passer d'un personnage à l'autre pour ainsi optimiser votre efficacité aux combats. Nous aurions aimé être doté d'une manière plus fluide et intuitive par la possibilité de changer de membre, mais cela reste fonctionnel et ne s'avère en rien un défaut. En revanche, ce qui ne fonctionne pas comme il le devrait pendant les combats, c'est la caméra. Très souvent, elle a l'idée saugrenue de se placer derrière un buisson, un poteau, ou même un arbre, rendant alors la lecture des affrontements totalement impossible. Il ne vous restera plus qu'à marteler le bouton carré dans l'espoir que tous se passe pour le mieux.

Frustrant par moments et fascinants en d'autres occasions, le titre alterne le bon est le moins bon. Quoi qu'il en soit, ce premier opus semble bâtir de solides fondations pour en faire une série importante à l'avenir. A condition d'en gommer certains défauts comme vous l'aurez compris...

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07 Gamereactor France
7 / 10
+
Un monde coloré rempli de chemins secrets, Un très bon système de combat, La plupart des énigmes sont ingénieuses...
-
Une caméra désastreuse lors des combats, Un doublage épouvantable, l'aspect jeu de plateforme pas très convaincant...
overall score
La moyenne de Gamereactor. Quelle note lui attribueriez vous? La moyenne est établie à partir des notes accordées par les différentes rédactions européennes de Gamereactor

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