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Ion Fury

Ion Fury

Une expérience nostalgique peu accessible.

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Depuis la sortie du dernier épisode de Duke Nukem, mâcher un chewing-gum-gum tout en cassant des bouches était, de manière surprenante, sorti de la routine des joueurs. Néanmoins, Ion Fury essaie de combler le vide laissé par la saga en se posant comme héritier spirituel.

Le titre fait incarner aux joueurs une protagoniste nommée Shelly "Bombshell" Harrison, qui se doit de défendre les rues de NEO DC et des adorateurs du terrible Dr Jadus Heskel.

Pour se faire, Shelly devra traverses les sept zones du jeu, toutes infestées de monstres et de boss tirés tout droit des jeux des années 90. Pour se faire, il faut simplement tirer sur tout ce qui bouge grâce aux différentes armes récupérables à travers les niveaux. Ces derniers regorgent également de secrets, trouvables grâces à des interrupteurs ou des cartes colorées : les fans de Doom et de Wolfenstein s'y retrouveront parfaitement.

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Et les comparaisons avec Duke Nukem ne s'arrêtent pas là. L'héroïne vanne à tout va et certaines de ses lignes sont à mourir de rire ! ll y a également des références inscrites dans le titre comme un café avec une feuille verte qui pourrait ressembler à une feuille de cannabis.

La nostalgie provoquée par Ion Fury provient également de la direction artistique. Malgré l'ancienneté de Build Engine - moteur graphique utilisé pour Duke Nukem - le joueur s'habitue au style visuel qui s'adapte logiquement au titre. Le moteur est si ancien qu'il arrive que les ennemis devienne plats lorsque l'on monte dessus. Dès lors, c'est un moyen détourné de se rappeler qu'à une époque, aucun jeu ne dépendait de ses graphismes mais au gameplay et au divertissement procuré. C'est ce que fait Ion Fury : divertir !

Ion Fury

Mais, la nostalgie, ça ne fait pas un jeu. De temps à autre, les IPS baissent et bégaient. Alors non, ça n'empêche pas de jouer, mais rend quand même l'expérience désagréable quand ça arrive. Par ailleurs, les adorateurs répètent sans cesse la même phrase, ajoutant son grain de sel. L'autre problème concerne les commandes. Si peu de joueurs se laisseront tenter par un FPS sur console de salon, le test de Ion Fury fut réalisé sur PS4. Sur la console, la sensibilité de la caméra semble bien trop haute par défaut ainsi que celle des boutons : en pressant à peine les gâchettes, les armes à feu s'emballent. Concernant les armes, leur sélection n'est pas la plus intuitive : oui, c'est comme avant, mais tout n'est pas bon à garder.

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Enfin, le manque d'un mode multijoueur s'est fait ressentir. Ion Fury est le type de titre qui en bénéficie, d'autant plus que cela aurait allongé sa durée de vie malgré les nombreuses choses à faire déjà présentes dans le jeu.

Globalement, le titre développé par Voidpoint et édité par 3D Realms (Duke Nukem 3D, Prey, Max Payne ...) fournit du divertissement mais ne sera pas pour tout le monde. Les problèmes de framerate, l'agacement provoqué par la répétions des mêmes phrases ainsi que les graphismes dépassés devraient en faire passer quelque uns.

Ion FuryIon Fury
07 Gamereactor France
7 / 10
+
Une explosion de nostalgie en pleine tronche, accompagnée d'un gameplay nerveux et dynamique.
-
Commentaires répétitifs, commandes difficiles à prendre en main et baisse de framerate occasionnelle.
overall score
La moyenne de Gamereactor. Quelle note lui attribueriez vous? La moyenne est établie à partir des notes accordées par les différentes rédactions européennes de Gamereactor

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