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The Falconeer

The Falconeer

Un développeur nous propose de percer les cieux...

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The Falconner est un projet ambitieux qui a su piquer ma curiosité lorsqu'il a été annoncé comme part des titres qui seront disponibles dès le lancement des Xbox Series en juillet dernier. Développé par un seul homme, on y incarne des personnages montés sur le dos d'oiseaux de guerre s'engageant dans des batailles aériennes. L'univers n'est pas sans rappeler Star Fox mais le titre se démarque tout de même du reste du catalogue de lancement. Et pour mon plus grand plaisir, j'ai eu la chance de le tester.

L'intrigue de The Falconeer se déroule dans un monde déchiré par la guerre appelé "The Great Ursee", (ou la Grande Ursee en français...? On attend encore la traduction officielle), un lieu où différentes factions sont séparés par de larges bandes d'océan. Sans trop spoiler, le jeu est découpé en chapitres et chaque chapitre vous placera au sein des rangs de ces factions. Tous les personnages ont des voix, ce qui aide à véhiculer les attitudes et personnalités des différents groupes que vous rencontrerez. Il n'y a, en revanche, aucune cinématique, la communication se fait via des bulles sur l'écran - afin de souligner le statut indie du jeu.

Les escarmouches intenses sont le point d'orgue du jeu. Le sentiment de vitesse est bon, il faut dash, plonger, esquiver en permanence pour éviter le feu ennemi et se positionner correctement pour infliger des dégâts. Les contrôles sont simples à prendre en main. Les ennemis sont également variés et surtout créatifs : des raies mantes volantes, des dragons et même des vaisseaux steampunk.

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Mais la structure assez répétitive m'a un peu fait déchanté : détruire des vaisseaux pirates, voler d'un point A à un point B, escorter un autre vaisseau. Je n'ai certes pas vu tout le jeu, mais le peu de temps que j'ai passé avec The Falconeer se résumait à ces quelques objectifs, j'aurai aimé voir plus d'altérations dans le gameplay pour briser la monotonie. D'autant plus que les missions sont difficiles, si vous mourrez, il faut tout recommencer.

Ces missions mises de côté, vous pouvez simplement explorer le ciel du monde ouvert pour découvrir ce qu'il a à offrir. Cette exploration est très agréable et le monde est magnifique. Malheureusement, les quêtes annexes se limitaient encore et toujours à ces quelques objectifs mentionnés plus haut.

Mais ces mêmes quêtes annexes permettent d'obtenir de la monnaie pour acheter des types de munitions ou bien pour améliorer votre oiseau. Vous pouvez lui équiper des mutagènes qui changent son poids ou son l'agilité par exemple. Les sortes de munitions varient également. Les projectiles enflammés ont une chance de...ben d'enflammer vos ennemis, les projectiles d'acide les ralentissent. La personnalisation est très appréciable et permet de s'adapter si certaines missions donnent du fil à retordre en ajoutant une petite composante RPG.

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Même si j'ai été incapable de profiter de toute la gloire de la 4K (mon PC n'aurait pas tenu), The Falconeer est absolument magnifique grâce à une sélection apaisante de couleurs et un système de météo dynamique. Il m'est arrivé plusieurs fois d'être distrait par des panoramas en pleine échauffourée aérienne. Le monde est vivant et il évolue, ce qui rend encore plus impressionnant le fait qu'il s'agit là du travail d'un seul homme.

Même si ce premier bilan sur The Falconeer est mitigé, le titre a des qualités indéniables qui suffisent à pardonner ses défauts. Il constitue un ajout intrigant au catalogue de lancement des deux Xbox Series grâce à des environnements splendides servant de cadre à des affrontements aériens nerveux. Les quêtes restent malgré tout assez répétitives et l'absence de checkpoints au sein des missions peut se révéler frustrant par moments. Rendez-vous le 10 novembre prochain pour voir si le jeu complet vaut le coup.

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